Editeur : Gallimard Découvertes
Tuer pour l’idée, répandre l’idée… Les milliers d’attentats commis chaque année sous toutes les latitudes montrent la permanence d’une violence politique et symbolique née vers 1880 dans la Russie tsariste. Depuis, des centaines de groupes ont pratiqué la lutte armée clandestine au nom de leur idéologie : nihilisme ou anarchisme, indépendantisme ou anticolonialisme, réaction ou révolution mondiale, peurs apocalyptiques ou jihad planétaire. IRA, ETA, «bande à Baader», Action directe, Brigades rouges, groupes palestiniens, Tigres tamouls, FARC ou Al-Qaïda marquent leur époque. François-Bernard Huyghe décrypte leurs méthodes, leurs modes d’action, leurs discours et pose la question : y a t-il une fin au terrorisme ?
Introduction
Dix ans après le 11 septembre 2001, le spectre du terrorisme hante la mondialisation.
Chapitre 1 Tuer pour l’idée
Répandu à partir du XIX° siècle, le terrorisme est une méthode de combat qui met la violence au service de l’idéologie, qu’elle soit anarchiste, nationaliste, révolutionnaire, jihadiste, etc et qui justifie le crime par l’idéal.
Chapitre 2 Modes d’action
Tout groupe armé clandestin, quelle que soit sa couleur politique, doit résoudre des contraintes pratiques et inventer des stratégies pour mener la « guerre du pauvre » : survivre, s’armer,se cacher
Chapitres 3 Discours
Le groupe terroriste a besoin de s’exprimer, donc de médias et de tribunes, pour revendiquer, convaincre ou provoquer. À l’époque de la rotative comme à l’ère numérique, le terrorisme reste une propagande par le fait.
Chapitre 4 : Une fin au terrorisme
Comment finit un groupe terroriste ? Vainqueur aux yeux de l’Histoire ? Écrasé militairement, arrêté par la police ? Converti ou découragé ? À moins qu’il ne se rallie à l’action politique classique
Editeur : Editions Gallimard
Parution le : 25 Août 2011
ISBN : 978-2-0704-4207-2